Quand
j’ai rencontré l’urologue, nos conversations m’ont rapidement confrontée à une
évidence : mes connaissances en anatomie étaient absolument lamentables.
En vérité, pour décrire la machine humaine, je ne disposais presque que de la
comptine anglaise de mes 5 ans :
Head,
Shoulders,
Knees and toes,
Knees and toes.
RIP mes
cours de bio du lycée, mon homme prononçait « uretère », moi
j’entendais « urètre » et je ne savais de toute façon placer ni l’un
ni l’autre. Idem pour les reins que, dans mon esprit, j’avais agencés de manière
tout à fait inédite.
Du
coup, quand il intégra un service d’orthopédie dans le cadre de son parcours de chirurgie générale, je me dis que là, je saurais être au niveau.
Le bras, j'ai. Pareil pour le pied, c’est acquis. Le genou, c’est dans
la comptine donc c’est bon aussi.
Après
2 ou 3 recherches Google, je me sentis même prête à prononcer - non sans une
certaine hardiesse - les mots « phalange » et « trapézoïde ».